C’est dans le but de vulgariser le Plan d’action nationale de la Résolution 2250 du Conseil National des nations unies sur la jeunesse, qu’a été organisée cette table ronde de deux jours à Goma, soit du 22 au 23 décembre 2022, centrée sur « la présentation des Résultats du sondage sur les besoins sexospecifiques des jeunes dans la localisation de ce plan au Nord-Kivu ».
Réunissant d’un côté les organisations des jeunes de tous les territoires de la province du Nord-Kivu, et de l’autre côté les autorités locales et les différents partenaires; les travaux de cette table ronde ont consisté, d’après Erasme-Eraste SERUME, facilitateur de la coalition Jeunesse Paix et sécurité au Nord-Kivu; à donner des propositions et des recommandations sous forme des orientations stratégiques en termes des besoins sexospecifiques des jeunes, dans le cadre de l’agenda Jeunesse Paix et Sécurité. Ces orientations, précise-t-il, si elles sont incluses dans le plan et la politique des entités décentralisées, devront servir à la mise mettre en oeuvre la Résolution 2250.
Co-organisatrice de l’activité, Madame Emilie Katondolo, représentante de l’organisation Young leader for Peace, dresse une note de satisfaction par rapport à la richesse des échanges aux cours de cette table ronde.
« J’ai un sentiment de satisfaction par rapport à ces échanges, puisque les jeunes ont d’abord montré les défis qui existent face à la non implication de la jeunesse dans la consolidation de la paix notamment le fait que les jeunes n’accèdent pas facilement aux postes de décisions, on a montré aussi la force qui est dans la jeunesse… Nous avons également été satisfaits de l’accompagnement des autorités. Le Gouvernement nous a promis son accompagnement total dans tout ce que nous envisageons faire dans le cadre de la mise en oeuvre de cette Résolution… » a-t-elle souligné.
Partenaire à cette activité, l’organisation NPCYP (National Partnership offre Children and Youth in Peacebulding) promet tout son soutien aux organisateurs, dans tous les processus liés à la vulgarisation et la mise en oeuvre de cette Résolution.
« Ils peuvent toujours compter sur nous et sur notre contribution matérielle et financière. Nous sommes et nous serons toujours là à les appuyer, tout en menant des plaidoyers au niveau des bailleurs des fonds pour qu’ils puissent continuer à appuyer ces actions financièrement…Notre lutte ne s’arrêtera jamais tant que nous n’ayons pas vu les jeunes être aussi parties prenantes dans notre pays en général et dans notre province en particulier » a indiqué Steven Malaki, secrétaire exécutif de NPCYP.
Le Gouvernement provincial, représenté dans cette activité par la division provinciale de la jeunesse au Nord-Kivu, dit être marqué de voir les jeunes se constituer en acteur pour « la construction et non la destruction du pays ».
Guy Kibira, chef de division, se dit favorable à l’idée adoptée dans cette activité, de créer deux organes, dont « un comité de suivi des recommandations de la table ronde » et « un conseil consultatif » constitué de la partie étatique et des r
Organisations des jeunes.
Après cette étape, suivra l’élaboration d’une note de plaidoyer à soumettre aux autorités et d’autres ateliers visant les mêmes objectifs jusqu’à la mise en oeuvre effective la Résolution 2250, ont indiqué les organisateurs.
Emmanuel Barhebwa